Pendant longtemps, les compétences techniques ont été considérées comme le cœur de la performance en entreprise. On savait former à gérer un projet, à animer une réunion, à piloter un budget. Puis est venu le temps des “compétences comportementales” — qu’on a appelées soft skills — censées compléter le savoir-faire. Mais aujourd’hui, ce langage montre ses limites. Car ce que les équipes traversent, ce que les managers vivent au quotidien, ne se résume pas à des “savoir-être” figés.

Les soft skills ne sont pas un vernis. Elles sont la matière vivante du lien au travail. Elles ne s’apprennent pas en regardant des slides. Elles se cultivent, dans l’expérience, dans la relation, dans les moments où tout vacille.

“On m’a appris à décider, à prioriser. Mais pas à rester calme quand tout s’effondre. À dire ‘je ne sais pas’. À entendre sans me défendre.” — témoignage recueilli dans un parcours Empower the People

Soft skills : au-delà des étiquettes

Le terme “soft skills” est aujourd’hui omniprésent. Mais que recouvre-t-il vraiment ? On parle parfois de “compétences douces”, de “savoir-être”, de “qualités humaines”. Ces expressions restent souvent vagues, voire décoratives. Elles donnent l’illusion d’un plus, alors qu’il s’agit d’un socle.

Chez Empower the People, nous les définissons autrement : les soft skills sont des gestes vivants, concrets, incarnés. Ce sont ces micro-compétences décisives qui permettent de travailler ensemble avec justesse : accueillir une tension, habiter un silence, dire une vérité difficile sans blesser, ajuster sa posture en pleine tempête. Ces gestes ne sont pas “en plus”. Ils sont essentiels.

Une crise de lien, pas de compétence

Le marché de la formation regorge de modules express sur la gestion du stress, de webinaires sur l’empathie, d’e-learning sur la communication non-violente. Mais ces offres restent souvent à la surface. Car la vraie crise que traversent les organisations aujourd’hui n’est pas une crise de compétences techniques. C’est une crise de relation, de lien, de présence.

Ce qui manque dans les collectifs, ce ne sont pas des outils. C’est l’espace pour apprendre à vivre ensemble dans la complexité. Sans lien, pas de coopération. Sans présence, pas de confiance. Et sans confiance, aucun ajustement durable n’est possible.

En 2023, les formations aux soft skills ont connu une croissance de 15 % en France. Pourtant, seules 14 % des entreprises disposent d’un système d’évaluation formel de ces compétences. Un chiffre qui montre le décalage entre l’intention et la pratique.

Ce que vos collaborateurs ne vous disent pas

Ils ne parleront pas toujours de “manque de soft skills”. Mais ils diront, souvent à mi-voix :

  • “Je me sens seul.e dans les décisions.”
  • “Je n’ose pas dire non.”
  • “Je me ferme quand ça chauffe.”
  • “Je ne sais pas comment faire un feedback sans blesser.”

Ces mots ne sont pas des signes de faiblesse. Ce sont des signaux. Ce qu’ils révèlent, ce n’est pas une faille individuelle, mais un manque d’espace collectif pour apprendre autrement. Pour expérimenter, se dire, s’ajuster en sécurité. Pour apprendre à être en relation.

Ne parlons plus de formation comportementale. Parlons d’expérience.

Les soft skills ne sont pas un bagage qu’on transmetrait par un PowerPoint. Elles relèvent d’une posture, pas d’un comportement à “jouer”. Ce sont des capacités à rester en lien avec soi, les autres et la réalité dans la complexité. Cela ne s’enseigne pas sur catalogue. Cela se traverse, en groupe, dans le réel.

Chez Empower the People, nos parcours ne sont pas des séquences descendantes. Ce sont des expériences apprenantes. Chaque formation est conçue pour provoquer une transformation incarnée, à partir de ce qui se vit, pas de ce qu’on devrait faire.

Comment se transmet une posture relationnelle ?

Nos formats s’appuient sur plusieurs principes pédagogiques :

  • Des mises en situation concrètes, pour sortir de la théorie
  • Le feedback, donné et reçu avec clarté et bienveillance
  • L’intelligence du groupe, comme miroir et levier d’évolution
  • Des temps d’ancrage, pour intégrer ce qui change vraiment

Une formation Empower ne promet pas de “maîtriser 10 soft skills”. Elle ouvre des espaces pour apprendre à :

  • Se positionner avec justesse, même sous tension
  • Prendre la parole de manière vraie, même quand c’est inconfortable
  • Créer des liens solides dans l’équipe
  • Habiter pleinement son rôle relationnel

Ce que nous visons, ce n’est pas l’aisance sociale. C’est la transformation relationnelle. Celle qui permet aux collectifs de durer, de coopérer, de traverser l’incertitude ensemble.

Soft skills et stratégie RH : bien plus qu’un bonus

Chaque formation en entreprise est un acte culturel. Quand une organisation forme ses équipes à la gestion du temps par e-learning mais affiche des valeurs comme “écoute” ou “collaboration”, un écart se creuse. Et cet écart, les équipes le ressentent. Il alimente le scepticisme, parfois même le cynisme.

“On nous parle d’empathie, mais on nous forme par PowerPoint.”
“On valorise l’intelligence collective, mais on nous isole dans des modules en ligne.”

Former autrement, c’est incarner ce que l’on affiche. C’est aligner la forme de la formation avec ses valeurs. C’est faire des soft skills un levier culturel, pas un accessoire RH.

Pourquoi miser sur les soft skills maintenant ?

Parce qu’elles sont devenues indispensables. Pas seulement utiles, mais fondamentales. Elles permettent de faire tenir les organisations debout dans un monde instable.

Aujourd’hui, les entreprises font face à :

  • La généralisation du travail hybride
  • Une montée des risques psychosociaux
  • Une fatigue managériale grandissante
  • Une fragmentation des collectifs
  • Une quête de sens plus forte chez les jeunes générations

Dans ce contexte, les compétences techniques ne suffisent plus. Ce qui fera la différence, ce sont les capacités à vivre ensemble : écouter, ajuster, coopérer dans la complexité.

Et si les soft skills devenaient le socle de votre culture d’entreprise ?

Une organisation sans lien est une entreprise sans colonne vertébrale. Beaucoup tentent de se transformer par la stratégie ou la technologie. Mais ce qui fait la solidité d’un collectif, ce ne sont pas ses process. C’est la qualité de ses relations.

Et cette qualité relationnelle ne s’improvise pas. Elle se travaille, elle se cultive, elle s’apprend. Les soft skills ne sont pas un supplément. Ce sont les fondations invisibles de la confiance, de l’engagement, de la coopération.

Transformer les soft skills en culture commune

Une vraie montée en compétence relationnelle ne repose pas sur des checklists. Elle passe par :

  • Un vocabulaire partagé, pour parler de ce qui est souvent informel
  • Des rituels vivants : météo intérieure, feedbacks, cercles d’écoute
  • Une reconnaissance explicite de gestes souvent invisibles (accueil, écoute, régulation)
  • Un soutien managérial clair et formé

Quand ces conditions sont réunies, les soft skills cessent d’être individuelles. Elles deviennent un langage commun. Et c’est là que la culture se transforme, de l’intérieur.

Former aux soft skills, c’est former à habiter le lien

Et si ce que l’on appelle aujourd’hui “soft skills” était en fait ce qu’il y a de plus solide dans une organisation ? Ce qui permet de tenir ensemble, de s’ajuster sans fuir, de se dire sans blesser, de grandir dans la relation ?

Former aux soft skills, ce n’est pas cocher une case RH. C’est changer la matière même du collectif : passer de l’exécution au lien, du rôle à la présence, du protocole à la conscience.

Chez Empower the People, nous croyons que les gestes les plus simples — écouter, accueillir, ajuster — sont aussi les plus exigeants. Et les plus puissants. Mais ils demandent un cadre clair, une intention forte, une pédagogie incarnée.

Et vous, êtes-vous prêts à former pour de vrai ?

FAQ – Ce que vous devez savoir avant de vous lancer

1. Quelle est la différence entre une formation classique et une formation Empower ?
Nos parcours ne sont pas des modules standardisés. Ce sont des expériences vécues, en groupe, ancrées dans les tensions et enjeux réels des équipes. Chaque geste relationnel est travaillé dans un cadre sécurisé.

2. Quelles soft skills sont développées concrètement ?
Nous ne cocherons pas une liste. Nous cultivons des capacités transversales : présence, écoute active, régulation, feedback, ajustement relationnel. Ce sont elles qui changent la qualité du lien.

3. À qui s’adresse ce type de formation ?
À toute personne en relation avec d’autres : managers, RH, fonctions transverses, équipes projets. Car le lien n’est pas une compétence de rôle, c’est une posture.

4. Est-ce adapté à des environnements complexes ou hiérarchisés ?
Oui. C’est même là que ces compétences sont les plus décisives pour maintenir la coopération et prévenir les tensions.

5. Combien de temps faut-il pour voir des effets durables ?
Une transformation relationnelle ne se fait pas en un atelier. Nos formats sont conçus pour durer, en lien étroit avec les réalités de terrain. Chaque parcours est co-construit avec vous.